Presse

(...) Moins chiadé techniquement, c’est cependant Clonk de Bertrand Lenclos, qui restera sans conteste le film le plus hilarant de la programmation (même s’il fut présenté hors compétition). Par une sorte de mise en abime du cinoche de genre (le film d’horreur qui vire à l’horreur), Lenclos règle ici ses comptes avec les principes autoritaires (et souvent castrateurs) de l’industrie du cinéma, révélant que l’envers du décor et parfois pire que ce qui se joue à l’écran.
Clonk narre les mésaventures d’un cast & crew embarqué sur un tournage bidon par un réal’ grande gueule, manipulateur, mytho, et tyrannique, montant une de série B au pied levé autour de la modeste star qu’est Jackie Berroyer (dans son propre rôle et fidèle à lui-même … C’est-à-dire, impérial).Tout vire bien sûr au cauchemar lorsque l’amateurisme patenté du metteur en scène forcené finit par épuiser toute son équipe, sans pour autant le détourner de son objectif premier: faire son film coûte que coûte, dans la sueur… et le sang.
Le rire y est grinçant, et le final carrément grotesque, mais c’est ce qui fait toute la force de cette attachante bobine.

Olivier, à propos du festival Cinétrange. (10/10/2012)


" Le devenir du film de genre à la française passerait-il par le court métrage ? (...) Il est revigorant de voir émerger (en l’occurrence, des abysses) un OVNI filmique tel que Clonk, le court métrage de Bertrand lenclos. Son scénario tient sur une feuille de papier à cigarette : les tribulations d'une équipe de tournage aux prises avec un réalisateur tourmenté. Et son élément de suspense n’est qu’un poisson : le silure – quoique le silure soit lucifuge. (...) Tourné à l’arraché, brut de décoffrage et sans aucun temps mort, Clonk lorgne en effet beaucoup plus du côté de Cannibal Holocaust, d’une de ces bandes horrifiques transalpines bien glauques que Bertrand Lenclos saupoudre avec la complicité de son camarade Jackie Berroyer (avec lequel il avait précédemment coréalisé Mission Socrate) d’une bonne dose de mauvais esprit."

Canal + , (26/11/2010)



Clonk verse dans la farce féroce, un peu punk. Un cinéaste déséquilibré prêt à tout (Fred Tousch, révélation comique des deux films) y tourne, dans l'amateurisme le plus extrême, une série Z autour de poissons carnivores et c'est le film lui-même qui vire à la boucherie, flirte avec le snuff movie (...) . La présence de Berroyer, dans de foudroyantes incises comico-narcissiques, achève d'y faire résonner les échos d'un humour télévisuel bédéphiles, malpoli et mal peigné (...).

Stéphane Kahn, Bref n°96 (janvier-avril 2011)



"SIURES ATTAK !!!! Clonk est un cours métrage réalisé en 2010 par Bertrand LENCLOS qui raconte l’histoire d’un homme qui veut faire un film, pour cela il contacte toutes ses vielles connaissances pour leur donner un rôle dans sont film, dont le tournage n’est pas du tout ce que l’on peu croire et s’avère plus compliqué que prévu.
Ce cours métrage m’a beaucoup plus, d’abord j’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, avec chacun leur style et on voit bien qu’ils sont biens dans leur personnage .Gilles Balézeaux notamment rentre bien dans sont personnage de réalisateurs nerveux qui aime tout dirigé et qui est légèrement taré. Ensuite, les décors sont bien adapté au film, l’ile sur laquelle se retrouve l’équipe est inquiétante comme l’ambiance de ce tournage. Cette ambiance donné par les siures qui les empêches de s’echaper de l’ile a la nage lorsque le réalisateur a enlevé le bateaux pour évite que sa troupe l’abandonne et pour pouvoir finir ce film. Enfin j’ai beaucoup aimé le coté gore de la fin du film, avec le réalisateur qui pète les plombs, les giclées de sang ,et tout le reste qui rendent ce film amusant et donne envie de le revoir a peine il est terminé.
En conclusion, ce film m’a plu car j’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, les décors, ainsi que le coté gore du film. Mais attention, âmes sensibles s’abstenir !!!"

Mara U. (Blog du Collège des trois vallées à Florac).